Turamarth
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 Louise Alice Elisabeth

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3 participants
AuteurMessage
Louise Alice Elisabeth
P'tit nouveau
Louise Alice Elisabeth


Nombre de messages : 16
Epoque du perso : XVIIIème Siècle (en France)
Profession : Fille de Noble
Humeur : Vous croyez vous assez digne de connaitre l'état de mes biles ?
Date d'inscription : 19/01/2009

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MessageSujet: Louise Alice Elisabeth   Louise Alice Elisabeth Icon_minipostedLun 19 Jan - 1:01

~ Fiche d'identité ~

Louise Alice Elisabeth 1687236907

Nom : Delagenthenpa
Prénom : Louise
Deuxième Prénom : Alice
Troisième Prénom : Elisabeth
Surnom ( facultatif ) : Un surnom ? Qu’est ce que cette chose de petits gens ?
Âge/Date et lieu de naissance : 21 ans, née dans un château de Bretagne en 1702.
Appartenance historique ( siècle ou ère ) : XVIIIème siècle en France.
Profession :Fille de noble (Croyez le ou pas, ce n’est pas si facile...)
Langue(s) parlée(s) :Le Français pour la vie courante, l’Anglais pour la politique et une once d’Allemand pour la philosophie.


~ Apparence ~
Louise Alice Elisabeth est une femme de corpulence assez normale pour l’époque.
Depuis son plus jeune âge, elle ne sort que peu : peau blanche et noble en ressort. Ses cheveux satinés sont d’une couleur claire et se coiffent d’anglaises multiples lors des fêtes des hauts rangs. Comme le temps est aux coutumes vestimentaires de bons goûts, Louise Alice Elisabeth porte depuis son plus jeune âge le corset : et ceci s’en ressent car sa taille est toute fine et son ventre si plat ! Peut être cela causa le fait qu’elle mange peu, et cela fait comprendre pourquoi dès lors ses jambes et bras sont minces également. Mais au-delà de cette finesse, sa poitrine en taille n’a rien à envier à celle de la nourrice, et ses fesses sont souvent observées par les ducs à marier quand elle passe à coté d’eux... Louise Alice Elisabeth n’est pas plus grande qu’un homme de grande valeur, mais elle n’est pas plus petite qu’une bonne de l’autre monde. Louise Alice Elisabeth est une simple fille de noble et est conditionnée comme telle.



~ Caractère ~
Etre fille de noble, cela oblige à de nombreuses responsabilités qui font, au cours des années, grandir un esprit. La grâce pour le savoir des pas à danser lors des fêtes, la voix capable de quelques jolies notes, les doigts qui savent glisser sur des cordes... et des apprentissages philosophiques on ne peut plus ronflant les uns que les autres.
Voici sans doute pourquoi et comment une jeune femme peut être aussi vide... Louise Alice Elisabeth a des envies et veut qu’elles se réalisent, mais estime être de trop haute nature, comme toutes ses congénères, pour les accomplir. Louise Alice Elisabeth est une page blanche, dont les quelques mots écrits en son âme indiquent une personne narcissique, ivre de sa connaissance, sûre d’elle-même, manipulatrice, faignant l’indifférence en toute circonstance et qui se conforme aux notes de l’entourage sans devoir se poser de question.
Mais au-delà de cette créature créée de toute pièce par la conformité de sa classe, Louise Alice Elisabeth est une précieuse ; une jeune femme curieuse, naïve et modulable à souhait qui cherche son bonheur à tout prix... tout simplement.



~ Petite anecdote du personnage ~
En 1714...
Une petite fille à l’allure fragile et aux chaussures fines s’avançait, dans sa robe pourpre au corsage serré, sur les pavés d’un jardin. Tenant une ombrelle pour cacher son visage au soleil, elle semblait être en pleine lecture : une femme lui lisait en effet un livre d’un célèbre écrivain et la jeune fillette semblait s’ennuyer. Déjà, elle s’amusait bien plus à regarder les jolies fleurs et à imaginer des histoires basées sur des contes de fées avec des princesses et des châteaux ensorcelés. C’est ainsi que passa un petit scarabée devant ses yeux. Elle le regarda se poser sur une feuille, et tandis que la bonne continuait sa palabre sans se soucier d’elle, Louise Alice Elisabeth s’adressa à l’insecte en ces termes :

"Vous êtes vraiment petit ! Vous croyez vous vraiment fort sur votre petite feuille ?"

Mais le scarabée ainsi posé semblait ne point se soucier du fait qu’un truc rose et mou lui lançait des ondes. En clair : il ne montrait aucun intérêt à la jeune demoiselle.

"Comment osez-vous m’ignorer ? On n’ignore pas une comtesse ! Vous êtes vraiment mal élevé ! Oh ? Comment osez-vous partir alors que je vous parle ? Insecte faible, revenez ici !"

Mais l’insecte s’était envolé vers un endroit plus calme et vint se poser à quelques mètres de là, alors que la jeune fille continuait de le suivre et s’arrêta face à lui, les mains sur les hanches comme une matrone en colère.

"Un être de votre rang ne devrait pas se conduire ainsi ! Ne savez-vous donc pas voir la différence entre une noble et un vulgaire insecte ! Vous avez de la chance que je sois clémente : je ne vous punis pour cette fois !"

C’est alors que de quelques mètres plus loin, alors que le scarabée ne semblait toujours pas comprendre l’intérêt de la jeune fille qui le suivait, une voix morne s’arrêta dans sa lecture pour s’écrier :

"Diantre ! Mademoiselle Louise ! Que faites-vous ? Parlez-vous à un vulgaire insecte à la place d’écouter votre leçon ? Ne soyez pas aussi tête en l’air ! Vous auriez des difficultés si madame vous voyait !
-Mais Jeanne-Françoise ! Ce petit être osait me tenir tête !
-Mais c’est un insecte mademoiselle Louise !"

C’est alors que Charlène Marie Douce, sa cousine qui avait observé toute la scène, se décida à s’approcher. Elle riait fort et bien avec un son un peu cristallin, Charlène Marie Douce. Elle était l’ainée de Louise Alice Elisabeth de deux ans et à elle seule, était un modèle plus que suffisant pour sa cousine cadette. Elle attrapa le scarabée entre son index et son pouce, et le montra à Louise Alice Elisabeth.

"Est-ce cet individu qui vous gène, ma cousine ?
-Oh oui ! Mais je l’ai déjà puni pour son arrogance !
-Que nenni, ma cousine ! Laissez-moi-vous montrer comment l’on traite les êtres inférieurs comme celui-ci qui outrepassent leurs droits !"

Elle tira de sa seconde main sur chaque membre du petit scarabée, les détachants les uns après les autres. Puis, elle le jeta à terre, sans membre qu’il était.

"Voilà qui est mieux ! Ces gens ne devraient se mêler à nous, ma chère cousine ! Oubliez donc cet individu et continuons notre promenade !
-Ne semble t il pas survivre ?
-Ma chère cousine, vous avez raison ! J’oubliais mon devoir !"

Elle frappa au sol sur le petit scarabée de sa chaussure lustrée, et alors que la servante semblait bien mécontente de la tache que cela causait sur la semelle, elle tendit son bras à la petite aux cheveux clairs.

"Ne regardez pas en bas, Louise ! Notre regard sur ce cadavre serait déjà un trop grand honneur ! Et maintenant, ne pensez plus à rencontrer ces gens qui ne le méritent pas ! "



~ Moment de dernière minute avant le phénomène ~
Le moment était critique, le lacet qui fermait le corsage nappé de dentelle blanche venait de se briser alors que la vieille servante, Jeanne-Françoise, l’avait tiré d’un seul trait. Déjà, elle semblait s’inquiéter et regardait la porte sans arrêt. L’attente d’un remplaçant pour cet objet de grande utilité semblait lui être trop longue.
Dans le miroir, on voyait se refléter le visage d’une jeune femme assise qui se regardait, ainsi coiffée et maquillée. Une poupée de porcelaine aux cheveux d’or, songea t elle. La porte s’ouvrit et une jeune servante entra, et la jeune femme se regardant dans la glace prit inspira une longue bouffée d’air tandis que la servante reprenait son ouvrage. Si fine, si belle, dans une robe aux teintes claires. Elle n’était pas encore terminée et aux vu des bruits émanant de la porte d’entrée, les gens songeaient qu’elle ne faisait que trop tarder. Mais ce n’était pas tous les jours que l’on se mariait, disait le vieille Jeanne-Françoise. Et la jeune femme ne pouvait que rire et acquiescer. La porte s’ouvrit à nouveau et une femme de haute stature à la robe à la perruque aux couleurs cendrées entra.


"Jeanne-Françoise, n’avez-vous donc pas fini ? Oh, ciel !"

Elle avait crié dans un gloussement nerveux. Elle semblait horrifiée de sa vision et regardait à la femme qui se faisait décorer les cheveux, coiffés sur toute leur longueur, peignés et mis en boucles.

"A quoi pensez vous donc ? Mais quelle horreur ! Fermez ce corsage ! Fermez-le ! Ne dit on pas "Plus on sert le corsage, plus réussi est le mariage" ? Serrez moi ça ! Je veux qu’elle s’essouffle rien qu’en tentant de parler !"

La jeune femme devant le miroir sembla devenir blême, si sa peau déjà blanchie le lui permettait. Déjà trop serré à son gout, elle fût contrainte à ne rien dire car cette femme n’était autre que sa mère et elle lui devait le respect et l’obéissance. De plus, c’était déjà là son deuxième mariage ! La dernière fois, comment cela s’était il passé déjà ? Ah, oui... C’était il y a cinq ans, déjà, et elle devait se marier avec un comte de Grande Bretagne. Mais à peine l’homme avait il dit oui au prêtre qu’il avait fait sa révérence et s’était écroulé... mort... Autant le dire que la suite fut dure et périlleuse : déjà mariée et veuve à 16 ans, les enfants de l’homme ne voulaient pas qu’elle ait de l’héritage, et il fallût une guerre de 4 ans entre les deux familles pour que ce se finisse avec le gain d’une part du trésor, mais l’abandon des terres... Là, l’époux serait un vieux duc de Normandie qui avait envie d’une jeune épouse... Ses parents ne voulaient pas un nouveau mariage inutile... Et Jeanne-Françoise fit son office encore mieux que sa mère l’avait intimé : rien que respirer essoufflait la jeune femme. Pendant ce temps là, sa mère continuait de parler et d’ajuster ses cheveux, sa robe. Il fallait que tout soit parfait et la future mariée était d’accord. Un mariage heureux n’est pas un mariage réussi, mais un mariage réussi rend toujours heureux au moins financièrement. Elle serait heureuse, elle en était sûre... enfin, peut être pas. Peut être était elle sûre du contraire, mais cela était digne de son rang ! Alors, qu’était le bonheur face à sa noblesse ? Rien...

"Louise Alice Elisabeth... ma fille chérie... vous êtes splendide ! Le comte doit se retourner dans sa tombe actuellement !
-Je vous remercie pour ces compliments, mère."

Louise Alice Elisabeth, dans sa tenue de poupée de porcelaine se leva. Il était temps... Sa mère et la servante sortirent de la salle pour appeler à l’ordre afin qu’elle puisse se rendre auprès de son futur époux. La future mariée s’approcha de la fenêtre, et crû voir une ombre... un homme, pensa t elle. Mais si l’illusion semblait parfaite, elle voyait cet homme bouger. Que venait-il faire ici ? Elle ouvra la fenêtre et sortit sa tête par celle-ci, pour mieux voir. A ce moment là, des servantes entrèrent à nouveau, et des cris se perdirent dans les oreilles de Louise Alice Elisabeth.

"Mais mademoiselle est elle folle ? Que... non ! Mademoiselle essaierait elle de partir ? De s’enfuir alors que monsieur le duc l’attend ?
-Non ! Bien sûr que non ! J’ai cru voir un homme...
-Mademoiselle ! Pauvre duc ! Voila que même pas mariée, mademoiselle pense aller batifoler ! Pauvre duc !
-Mais..."

Mais déjà, la servante avec le regard mécontent la poussait en dehors de la pièce, et Louise Alice Elisabeth se trouvait face à tous ces gens qui étaient venu pour voir leur union. Son futur mari était là... un vieil homme répugnant. Mais aussi disgracieux était il, la beauté de Louise Alice Elisabeth suffirait à raviver la grâce en cet homme ! Déjà, la rumeur sur sa prétendue fuite semblait se propager chez les serviteurs qui la dénigraient du regard. Une fois le mariage fait, elle les ferait fouetter ! Elle s’avançait déjà, au bras de cet homme, et regardait les vêtements du prêtre pendant qu’il officiait. C’est alors qu’arriva le moment fatidique et qu’elle allait répondre quand ses yeux voyaient derrière son futur mari, une lumière. Dans un sursaut de peur face à la brulure sur son regard, elle comprit que dieu allait la punir ! Il allait l’envoyer en enfer ! Non !

"Non ! Je ne veux pas !"

C’est alors qu’elle entendit un gloussement, cela venait de sa mère qui semblait s’étouffer. Elle se souvint de là où elle était, et les murmures se disaient. Comment avait elle osé répondre à la question ? Déjà, les gens commençaient à hurler et un grondement ahurissant sortait de l’assemblée ? Ou était ce de la bâtisse entière ? La lumière se faisait plus forte et alors qu’elle songeait à son rang perdu et que les gens semblaient tous se mettre à crier et à se plaindre de la lumière aveuglante, elle s’évanouissait.
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Meian'
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MessageSujet: Re: Louise Alice Elisabeth   Louise Alice Elisabeth Icon_minipostedLun 19 Jan - 2:03

J'a-dore ! I love you Ce personnage est si... percutant ! L'histoire est magnifiquement bien écrite, tout est bien ficelé, on sent qu'il y a de la recherche et du travail Wink

Attendons l'avis de Un'mei qui sera sans doute comme le mien Smile

A très vite sur Turamarth =D
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Un'mei
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MessageSujet: Re: Louise Alice Elisabeth   Louise Alice Elisabeth Icon_minipostedLun 19 Jan - 3:44

Bienvenue à toi ! ^^

Effectivement, ta fiche est écrite avec une jolie plume et ce personnage ne...m'étonne pas de toi ! tongue

Rien à redire, je valide ta fiche Smile

Je t'enverrai le mp de départ une fois que tu auras listé ton inventaire dans ton sac à dos.

Bon jeu sur Tura !

cherry
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MessageSujet: Re: Louise Alice Elisabeth   Louise Alice Elisabeth Icon_miniposted

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