Abeneg Douce Plume

Nom : Gicquel
Prénom : Abeneg
Surnom : Abeneg Douce Plume
Âge/Date et lieu de naissance : environ 20 ans, né quelques jours après lugnasad (début août) à Aleth (Bretagne)
Appartenance historique : Vième siècle avant J.C. - monde celtique
Profession : barde (rang Cana)
Langue(s) parlée(s) :
celte, latin, il a appris le grec mais n'a jamais été très bon dans cette langue



Abeneg est un jeune celte de taille moyenne (1,70m) d'apparence plutôt fluette et délicate qu'il doit à sa formation de barde. Ses cheveux blonds en font un représentant classique de son peuple tandis que ses yeux marron-verts sont plus souvent perdus dans l'imaginaire de son esprit que dans la contemplation du monde auquel il appartient. Il est vêtu d'une tunique marron épaisse, de braies vert tendre et de bottes robustes, tenue qu'il avait achetée le jour où il avait enfin achevé ses études, trois années auparavant. Le tout est recouvert par sa cape de voyage violette, compagne indispensable dans les nuits à la belle étoile inévitables dans ses pérégrinations.



Abeneg est un éternel rêveur, plus connu de ses condisciples, à l'époque de son apprentissage, pour ses récits épiques mêlant amour et bravoure que pour ses analyses de ses contemporains. C'est d'ailleurs de là que lui vient son surnom de "Douce Plume", attribué par les autres jeunes qui s'amusaient à le voir rêvasser à l'ombre des arbres, une plume dans une main et les doigts de l'autre main jouant sur les cordes de sa lyre tandis que son esprit semblait à toute autre affaire que l'étude des textes ou des mélodies.
Mais bien qu'absent en apparence, il n'en est pas moins un jeune homme à l'esprit vif, qui mena parfaitement ses études malgré une attention papillonnante, et suffisamment dégourdit pour ne pas mourir de faim ou de froid lorsque son auditoire ne remplit pas convenablement sa bourse ou son estomac. Son caractère doux et conciliant lui a permis jusqu'à présent de répondre aux demandes des seigneurs et aux exigences de son auditoire, ce qui lui a valu de garder son surnom de novice et de devenir le barde Abeneg Douce Plume.





Son estomac manifestait son mécontentement, mais ce n'était plus qu'une question de temps. Les collets étaient posés depuis assez longtemps maintenant. Du moins n'avait-il plus la patience d'attendre plus longtemps. Il n'en avait posé que trois, dans sa hâte de combler ce trou béant dans son être, mais il n'était pas un grand chasseur…ni un grand observateur aux vues du temps qu'il lui fallu pour retrouver son premier piège…qui n'avait fait aucune victime. Le deuxième se révéla tout aussi pacifique. Certes lui-même n'était pas un adepte de l'égorgement des lapins mais la dernière auberge qu'il avait fréquentée accueillait des clients au moins aussi pingres que son tenancier. Et nécessité faisait loi : il n'allait pas se nourrir de récits et de mélopées.

- Décidemment ce n'est pas mon jour de chance…

Non effectivement, ce n'était pas son jour de chance : le troisième collet avait bien fait une victime mais il n'en restait que quelques poils, des feuilles tachées de sang et les traces de ce qui devait être un renard au moins aussi affamé que lui.

Mon piège aura au moins fait un heureux…

Il retourna à son feu, ses pièges vides à la main. Ce soir, au menu, ce serait encore une fois tubercules cuits aux braises.






Il était d'humeur plutôt joyeuse en cette fin d'après midi, bien que l'astre du jour filait déjà derrière l'horizon alors qu'il n'avait pas encore atteint sa destination. Il connaissait bien la cité vers laquelle il se dirigeait. Oh ce n'était qu'une petite ville bien modeste comparée aux grandes cités romaines qu'il avait aperçu à la frontière, mais ses habitants était chaleureux et leur seigneur des plus généreux. Il était déjà venu chanter pour ce seigneur et sa cour à maintes reprises, et à chaque fois on lui avait offert un gîte de qualité et une nourriture pour le moins délicieuse.
Il faisait presque nuit lorsqu'il arriva en vue de l'homme qui montait toujours la garde lorsque venaient les heures sombres.

- Qui va là ?

Abeneg s'apprêtait à répondre mais il n'en eut guère le temps : le tenancier de l'auberge était venu apporter boisson et repas au garde en poste et le reconnu, surprenant quelque peu le jeune homme. Après tout il faisait presque nuit, et il n'était que cana, autrement dit un barde pas si connu que ça.

- Ce ne serait pas le petit chanteur ?

Lorsqu'Abeneg arriva enfin à leur hauteur, le tavernier reprit d'une voix joviale :

-Oh mais oui c'est bien lui ! Dis donc, petit, ça faisait un moment qu'on t'avait pas vu dans le coin ! Qu'est ce que tu faisais ?

Le jeune homme sourit. Il aimait bien le tenancier, c'était un homme toujours joyeux qui savait lui trouver une petite place pour dormir lorsqu'il ne chantait pas pour le seigneur mais pour ses clients.

- Les Romains donnaient une fête dans une de leurs cités près de la frontière. Mon Maître m'a conseillé d'aller y faire un tour, ce que j'ai fait.

- Les Romains ?! Qu'est ce qu'il peut bien y avoir d'intéressant chez les Romains ? Est-ce qu'ils savent s'amuser comme nous autres ici ? Et est-ce qu'ils ont une aussi bonne cervoise ?

Abeneg rit de bon cœur à la remarque.

- Et pourquoi avais-je tant de hâte de repasser ici selon vous ?

Le tavernier sembla apprécier sa réplique puis il lui fit signe de le suivre et tous deux remontèrent les rues de la cité.

-Si tu viens chanter pour le seigneur, c'est peut être pas le bon jour. Un druide est passé au levé du jour en criant à qui voulait l'entendre que lorsque le soleil partirait au-delà des terres il nous tomberait sur la tête. Une histoire de châtiment et de fin de l'humanité…

Abeneg rit à nouveau en entendant cette histoire. Certes il avait du respect pour les druides mais le soleil était dans le ciel depuis sa naissance et il ne semblait pas décidé à leur tomber dessus.

- Ma foi, cela pourrait être intéressant : il ne m'a jamais été donné d'assister à une fin du monde mais cela ferait sans aucun doute une grande ballade.

- Et bien tu tiens peut-être là ta future renommée, petit chanteur !

Les deux hommes riaient encore lorsqu'une grande lueur éclaira les rues de la cité comme en plein jour. Abeneg leva la tête vers les cieux mais il ne put garder les yeux ouverts. Jamais plus il ne se moquerait des prophéties farfelues des druides…

Tout simplement excellent !
Meian' devant s'absenter, je valide ta fiche de suite !

Je te souhaite la bienvenue à Turamarth !
J'espère que tu te plairas ici et surtout j'espère pour toi que j'arriverai à te donner tous les accès nécessaires XD

Bon jeu à toi et surtout bon RP !

Merci beaucoup

En revanche, j'ai beau regarder partout je ne vois rien de différent donc je pense que les accès n'ont effectivement pas marché

Heu...ha tiens, c'est bizarre ça...
Non en fait c'est encore plus simple : je n'ai pas encore donné les accès

Je vais faire ce qu'il faut