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Prénom:Kaïm
Surnom:Le Blanc
Age/date et lieu de naissance : Il avait vu 16 printemps se lever sur la colline qui surplombait la ville de Port-Vendres (France, au Sud de Perpignan).
Appartenance historique : Moyen-âge
Profession : Apprenti forgeron
Langue(s) parlée(s) : Français, comprend d'autres langues parlées dans le port.
Apparence :
Il ne possédait pas la silhouette massive habituelle des hommes de sa profession, il était aussi grand mais bien plus mince. Cependant, signe de la force qui lui était nécessaire au quotidien, des muscles fins et durs se dessinaient sous sa peau.
Son visage était éclairé par deux yeux d'un gris profond qui semblait s'éclaircir avec le soleil.
Mais ce qui restait le plus perturbant chez lui c'était ses cheveux : longs et blancs. Il s'était vite rendu compte qu'ils étaient bien trop reconnaissables et qu'ils inspiraient la crainte autour de lui, il avait donc pris l'habitude de les attacher et de les cacher sous la capuche de sa lourde cape de cuir lorsqu'il sortait.
Caractère :
Fort des valeurs que son maître s'acharnait depuis quelques années maintenant à lui inculquer, il était droit et loyal. Il était déterminé et allait au bout des choses qu'il entreprenait :
« Il faut toujours terminer ce que l'on a commencé. » et « Donne le meilleur de toi même quoi qu'il arrive. » lui disait-il.
Mais de l'enfance qu'il avait passé seul dans la rue, il avait appris bien d'autres choses. Il avait souvent dû ruser pour survivre, parfois voler pour manger, se battre pour vivre ... Avant d'agir, il réfléchissait en général à toutes les conséquences de ses actes et n'était violent qu'en cas de dernière nécessité. À force d'être témoin, et victime, de la cruauté des hommes, il était méfiant et accordait difficilement sa confiance.
Il se révélait en revanche être très agréable, de nature joyeuse et plutôt subtile lorsqu'il ne se sentait pas menacé.
Petite anecdote du personnage :
« C'est après toi qu'ils en ont, gamin ? »
Kaïm, plus que surpris, sursauta en découvrant que la porte contre laquelle il se cachait s'était ouverte. Un homme, qui lui parut immense, en sortit. Il portait un tablier en cuir usé et ses bras et ses mains étaient noirs de suie.
Il ne savait pas comment réagir face à lui, il l'intimidait. Il baissa les yeux et acquiesça alors silencieusement, n'ayant plus la force de courir ou de mentir.
Il avait faim, cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas pu manger et il s'était résigné en passant sur la place du marché à voler quelques fruits. Seulement, encore une fois, ses cheveux, ses maudits cheveux blancs avaient été bien trop repérables. Il avait tenté de s'approcher innocemment des étals de fruits qui lui tendaient les bras et de repartir discrètement quand le cri avait surgi :
« Au voleur ! C'est encore ce gamin au cheveux blancs ! »
Il s'était alors mis à courir pour essayer de se perdre dans les petites rues près du port, celles qu'ils connaissaient le mieux et où il pouvait tenter d'échapper à la vue de ses poursuivants. Mais il n'en n'eut pas le temps. Il fut obligé de se cacher dans l'ombre d'une porte le temps que ses poursuivants le dépassent et qu'il reprenne son souffle.
C'est là que l'homme l'avait trouvé. Lentement, il releva les yeux vers lui, s'attendant à le voir le dénoncer. Mais l'homme lui fit signe d'entrer, il le suivit .
Il entra pour la première fois dans la forge, il jetait des regards curieux tout autour de lui, intéressé par tout et appréciant la chaleur qui se dégageait de l'âtre.
Le forgeron regarda l'enfant d'une dizaine d'année qui se trouvait devant lui. Encore un gamin abandonné probablement... Il ne sut néanmoins jamais ce qui le poussa à lui demander:
« Tu serais prêt à travailler, gamin ? »
Moment de dernière minute avant le phénomène :
Il était en train de terminer de fondre une lame lorsqu'un bruit de tonnerre le surpris. Une attaque ? Non, le port était paisible ces temps-ci. Que se passait-il alors ?
Il prit le temps d'enfiler sa cape et d'attraper sa bourse et une épée avant de sortir voir ce qu'il se passait. * Après tout, on ne sait jamais...*
Il jeta vivement un regard vers son maître pour avoir son approbation et sortit en courant vers la source du bruit. Il descendit vers le port rapidement et s'arrêta brusquement sur un des quais. Le ciel était noir et la mer trop agitée.
Soudain un éclat déchira le ciel.