Kalet de Bretagne

~ Fiche d'identité ~

Nom : Euh...de Bretagne^^
Prénom : Kalet
Surnom ( facultatif ) : La Francisque, Le Démon Armoricain
Âge/Date et lieu de naissance : 26ans, Bretagne le 24/02/1461
Appartenance historique ( siècle ou ère ) : Moyen âge
Profession : Chevalier ( noble aussi un peu )
Langue(s) parlée(s) : Français, Celtes, un peu de latin et de grec, des bribes d'anglais

~ Apparence ~
Kalet est une force de la nature. C’est le meilleur moyen de le décrire. Son mètre 80 fait de lui un géant de son époque. Mais ce qui frappe le plus chez lui, à part ses poings évidemment, c’est sa carrure. Outre sa musculature impressionnante, il est très large d’épaules, massif. De plus, il dégage une certaine énergie, presque animale, ce qui finit de le rendre particulièrement colossal.
Par contre on ne peut pas dire qu’il est beau. Une vie de bagarres et de guerres laisse des marques. Son nez est cassé en plusieurs endroits, et son corps est couturé des cicatrices à divers emplacements ( que la décence m’empêche de citer ici ).
Si il y a une chose qui plait aux femmes chez lui c’est son sourire. Il possède ce genre de sourire qui n’implique pas qu’un plissement de la bouche mais la personne en entier, et qui lui donne l’air d’avoir 14 ans. Les gens qui voient ce sourire le trouve toujours sympathique malgré son physique disons…austère.
A part ça, il est châtain clair, a les yeux bruns et possède une pilosité qui lui vaut souvent d’être comparé à un ours.

~ Caractère ~
Kalet possède une double personnalité ( c’est pas de la schizophrénie hein… ). En effet, pour les gens qui lui sont proches, il est un bon vivant. Il aime s’amuser, rire, manger… profiter de la vie en somme ! Malgré son air un peu brutal, c’est quelqu’un d’assez timide, notamment avec les femmes. Pour lui, ce sont de fragiles créatures à protéger, et il a systématiquement peur de leur faire mal. En effet, depuis sa naissance il est d’une carrure assez imposante, et son entrainement n’a rien fait pour changer cet état de fait, si bien qu’il se trouve parfois gourd et à peur de ne pas maitriser sa force. En outre, c’est quelqu’un de parfaitement loyal à son pays, et parfaitement inconscient du danger ( ou ignorant grandement sa propre mortalité ). Il est capable de se jeter dans un combat qui semble perdu d’avance sans la moindre hésitation. Ça c’est le gentil Kalet.
Mais il existe une facette de sa personnalité que seuls ses ennemis connaissent. Celui qui a été surnommé la Francisque, du nom de la hache qu’il porte au combat. Kalet croit en la diplomatie, même s’il n’est pas doué pour ça ( c’est plutôt le domaine de son frère ainé Erwan ). Par contre, quand la diplomatie échoue, c’est là qu’il intervient, et il préfère faire regretter aux adversaires de ne pas avoir sélectionné « l’option pacifique ». Au combat, il est féroce et sans pitié. Il arbore le champ de bataille avec fierté et arrogance, reconnaissable entre tous avec sa carrure hors du commun, son énorme hache et son casque à cornes de bouc ( ce qui lui a valu son second surnom ). Et c’est ce qui fait de lui un bon meneur d’homme. Il n’est pas celui qui conçoit le plan, il est celui dont, une fois sur le champ de bataille, vous préférez vous éloigner si vous êtes ennemi et vous rapprocher si vous êtes allié. Sa totale confiance en lui et sa capacité à réagir efficacement aux situations font que les hommes le suivent aveuglément. Et son nombre impressionnant de victoires fait que ces ennemis le craignent pire que la peste.

~ Petite anecdote du personnage ~

Nous somme en l’an de grâce 1475. A cette période, la Bretagne est une contrée plutôt calme dirigée par François II. Notre histoire se passe dans cette région, près de Nantes. Françoise de Dinan, dame de Laval, est en visite pour présenter ses hommages au Duc de Bretagne dont elle est une amie proche. Pour cette occasion spéciale, elle est passée voir le forgeron le plus célèbre de toute la Bretagne, si ce n’est de la France, pour lui faire faire une petite décoration pour sa fille, dans un petit comté proche de la capitale. En effet Maître Lagadec recevait souvent ce genre de commandes de la part de nobles, preuve s’il en fallait que son travail était de qualité.

Mais pour cette fois ce n’était pas lui qui ferait la commande. Non, il avait laissé cette tâche, pourtant d’importance, a un de ses plus jeune, mais surtout son plus spécial apprenti. Kalet avait été complètement excité par la demande de son maître et avait passé la semaine entière sur cette pièce unique. C’était une fleur, toute simple, montée en épingle. Mais le bijou était tellement bien fait qu’on aurait juré une vraie à 3 pas…Un vrai travail d’orfèvre ! Bien sur, il ne pourrait pas voir le visage de la personne qui était censée recevoir le fruit de son travail. Ça lui était formellement interdit, son travail ici ne devait jamais être connu de quelqu’un d’autre que maître Lagadec. Les nobles ne devaient pas s’abaisser à la besogne du peuple, et malheureusement la forge n’était pas une occupation noble. Il n’était pas stupide cependant et il se doutait bien que son père était au courant de ses escapades dans la forge. Ce devait d’ailleurs être pour ça qu’il avait put continuer si longtemps. Mais tant que cela resterait un secret, et qu’il ferait tout ce qu’il faut pour que personne ne l’apprenne, son père le baron pourrait faire semblant de ne pas savoir et n’aurait pas besoin de sévir.

Il pouvait donc s’adonner à son passe-temps ( voir sa passion ), pour lequel il était visiblement doué vu qu’on lui avait confié un vrai travail d’importance. Et comme la personne qui le recevrait ne saurait jamais que ça venait de lui, le fils du Comte, c’était bien son travail et non sa naissance qui était évalué. Et du coup, il était encore plus difficile de ne pas assister à la remise de l’objet, histoire de voir quelle serait la réaction de l’acheteur à la vue de l’objet…Une réaction authentique…

Et c’était donc pour ça qu’il était caché derrière la porte de l’atelier, à espionner la remise de son travail à son commanditeur, ce qui brisait plus ou moins toutes les règles fixées par son maître pour effectuer ce travail. La Duchesse venait d’entrer avec sa famille, et il n’en manquait pas une miette :
«- Bonjour Maître, ma commande est-elle prête ?
- Bien évidemment. Voici. »

Elle prit alors un petit paquet que lui tendit le forgeron, l’ouvrit, et amena l’objet à ces yeux…

« - Magnifique…que voici un bel ouvrage…Si je pouvais rencontrer la personne qui l’a effectué, je pense que je vous la volerais…
- C’est bien pour cela que je ne permets pas aux acheteurs de rencontrer mes apprentis, j’ai besoin de les garder ! »

Kalet n’aurait pas pu être plus heureux ! Si jamais il n’avait pas dut se cacher il aurait sauté partout en poussant des cris de joie. Mais ce n’était pas finit. Le cadeau n’était en fait pas pour la duchesse mais pour sa fille, et lorsque que celle-ci vit l’objet, elle poussa un petit cri de surprise. Elle était visiblement très contente du cadeau, et par extension de l’œuvre du forgeron. Kalet était aux anges. Que sont travail soit ainsi reconnu le remplissait de joie, lui qui n’avait récemment l’impression de n’être que « le fils du comte », à la fois très important au niveau du comté, mais complètement insignifiant au niveau de la noblesse ou du pays. Et c’est durant ce court moment d’égarement qu’il croisa les yeux de la jeune fille…des yeux bleus magnifiques…mais surtout…des yeux qui le regardaient LUI !!!!!!

Il ferma la porte aussi vite que possible, et donc évidemment pas très discrètement :

« - Qu’est-ce donc que ceci ?
- Rien madame, probablement un de mes apprentis qui nettoie dans la forge. Vous savez ils ne sont pas spécialement délicats. Ne vous inquiétez pas, celui-là se fera chauffer les oreilles pour lui apprendre à déranger une noble transaction »

Le sang du jeune garçon se glaça dans ses veines. Les punitions du Maître, même si pour lui elles avaient été rares, avaient toujours été à la fois douloureuses et humiliantes. Et cette fois-ci, vu le nombre de règles qu’il avait transgressé, il ne doutait pas qu’elle allait être pire que les autres. Il ferma les yeux, se cacher étant parfaitement inutile, et attendit patiemment sa sentence. Au moins, rien que pour voir le sourire de la jeune fille, ça valait le coup !


Le soir même, après la correction la plus mémorable jamais distribuée de mémoire d’homme à la forge, Kalet ne pouvait plus s’assoir. Il avait passé le banquet donné en l’honneur du passage de la duchesse dans une position plus qu’inconfortable, à faire la conversation avec une dame de chambre vieille et insipide, tout en prenant le plus de précautions possibles pour ne pas croiser la fille de la duchesse. Si elle l’avait reconnu, le scandale qui s’en serait suivi aurait très certainement terni la réputation de son père, et mis un terme à ses séances à la forge. Fort heureusement, il n’était que le cinquième fils, sans quoi se cacher aurait été très difficile.

A la fin du diner, il n’aspirait qu’à se jeter dans son lit, sur le ventre, et ne se réveiller que le lendemain matin…quoi que…son père avait dut être mis, ou serait mis au courant de sa bourde d’ici peu, et une autre correction l’attendrait peut-être. Mais que pouvait-il y faire ? Il avait décidé de couper par le jardin pour regagner ses appartements. En effet à cette heure-là on n’y croisait rarement du monde. Il marchait d’un pas rapide, dans la mesure du possible vu son état, quand une petite voix retentit derrière lui :

« - Messire, messire attendez moi s’il vous plait »

La politesse en présence d’invités l’obligeait à se retourner même si une petite voix au fond de son crâne lui disait de faire comme s’il n’avait rien entendu. Il fit donc face à son interpellatrice ( si si sa existe word connait ) qui, comme vous vous en doutez, était la fille dont il avait croisé le regard un peu plus tôt dans la journée. Son cœur s’accéléra d’un coup, d’une part parce que la jeune fille était vraiment très attirante ( il a 14 ans hein ), et d’autre part à cause d’une peur vibrante pour ce qu’elle pouvait avoir à lui dire.

« - Que puis-je pour vous gente damoiselle ?
- J’aimerais m’entretenir avec vous si vous le permettez »

Était-ce vraiment une question ? Pouvait-il juste dire non et s’en aller ? Bien sur que non ! Alors il lui débita la seule réponse possible, et en essayant de ne pas y mettre trop d’hypocrisie :

« - Mais bien sur... »

Elle détacha la fleur de métal qui retenait ses cheveux et les laissa alors cascader librement sur son dos. Elle lui tendit alors l’objet :

" - Offrez-moi cette fleur s’il vous plait"

La surprise fut tellement grande qu’il resta bouche ouverte, assez longtemps pour qu’elle se sente obligée d’insister d’un hochement de tête. Ainsi rappelé à l’ordre, il s’exécuta sans poser plus de question. Il saisi le petit bijou, posa un genou au sol et le lui tendit :

« - Pour vous Mademoiselle… »

Il hésita, cherchant une formule élégante pour lui dire…quoi en plus ? En fait il hésitait justement parce qu’il ne savait pas quoi dire. Elle mit fin à son calvaire intérieur en saisissant la fleur, la remit dans ses cheveux, et juste au moment où il se relevait, elle vint apposer un baiser sur sa joue. Pas assez proche pour être indécent, mais beaucoup trop pour quelque chose de protocolaire

« - Je vous remercie beaucoup. Elle est magnifique. »

Et sur ces mots elle fit demi-tour et disparut dans la nuit. Ce n’est que beaucoup plus tard, après être resté sans bouger, le temps d’essayer de comprendre ce qui venait d’arriver, qu’il lui répondit en souriant

« - Tout le plaisir fut pour moi »
( Évidemment elle ne l’entendit pas, elle était partie ! )

Était-ce une coïncidence ? Un moyen de lui faire comprendre qu’elle savait mais sans trahir son secret ? Peut-être n’en saurait-il jamais rien mais en tout cas, ça avait été une sacrée journée !

~ Moment de dernière minute avant le phénomène ~

Si seulement…Si seulement il ne s’était pas porté volontaire pour escorter son frère à cette entrevue soi-disant pacifique avec ces enfoirés de Français, peut-être aurait-il été là lors de l’attaque, et peut-être qu’il lui aurait évité la fin qu’elle avait connue. Ils n’avaient été mariés que peu de temps…Mais ce fut pour lui un temps très heureux. Et la vue de son cadavre pendant sur la muraille de son château l’avait changé à tout jamais. Il portait d’ailleurs toujours la fleur sur lui, non en signe de deuil mais pour toujours se rappeler pourquoi il se battait, et pour aviver sa colère quand s’était nécessaire.

C’est ce qui lui offert ses nombreuses victoires. Depuis le début de la guerre, lors de cette attaque surprise et en traître au printemps 1485, les Français avaient appris à le redouter. Ho il était facile de le repérer, entre sa carrure, sa hache et son casque représentant l’emblème de sa famille, le bouc en train de charger, on ne pouvait pas le manquer. Et lors de l’attaque de Nantes, il avait réussi à les repousser en tuant tellement de français qu’il fut alors surnommé le Démon Armoricain. Malgré les nombreuses défaites de l’armée Bretonne qui avaient amené les français bien trop loin dans le territoire breton, la reconquête avait commencé lors de la réussite de cette bataille.

Si seulement, quelques mois plus tard à la bataille de Saint-Aubin du Cormier, cette flèche n’avait pas tué son cheval, le brave Tonnerre, qui s’était écroulé et l’avait fait piétiner par la charge de son unité, ils n’auraient certainement pas perdus cette guerre, et il n’aurait pas dut assister au mariage de sa reine avec ce Français. Sa survie avait été un miracle, mais savoir qu’il faisait maintenant parti du peuple Français lui avait donné envi de mourir. Sa vengeance était maintenant devenue impossible, et il était obligé de servir un roi qu’il détestait, même s’il restait fidèle à sa reine.

Aujourd’hui, après trop de mois passé alité à se remettre de ses blessures, les Français allaient se rappeler de la morsure de sa hache qui était restée trop longtemps hors de leur vue. Pas de guerre bien évidemment, mais un tournoi. Tout à fait suffisant pour étancher un peu sa soif de sang français.

Sa venue au tournoi, avec ses atours habituels, avait provoqué un petit vent de panique dans le camp « ennemi ». Tout le monde pensait être débarrassé de lui, puisqu’il avait été annoncé comme mort sur le champ de bataille, cela avait certainement assis sa réputation de démon.

Le tournoi se passait bien pour lui. Son premier adversaire, un breton comme lui, n’avait pas « fait le poids ». Kalet avait amené la joute sur une pure question de gabarit, et personne ne le battait sur ce terrain. Son deuxième adversaire, un français, avait gouté à sa lance grâce à un petit détournement du bouclier. Cet homme ne pourrait probablement plus jamais marcher. Le troisième avait succombé à sa technique spéciale de tournoi. Elle consistait simplement à relever la lance au dernier moment, et à avancer un peu le bras. Ça ne paraissait rien comme ça, mais cela demandait une telle force dans le bras qu’il était le seul de sa connaissance à pouvoir exécuter cette passe.

La dernière joute arrivait, et il espérait bien régler le compte de ce dernier français pour prouver à tous qu’ils ne devaient leur victoire qu’à la chance que lui n’ai pas été sur le champ de bataille. Il entrait maintenant dans le couloir, le mouchoir de sa reine nouer autour de sa lance pour lui porter chance. Son adversaire lui faisait face. Il abaissa la visière de son casque, vérifia la position de sa lance et de ses étriers…Encore un instant…

Il s’élança de toute la force de son nouvel étalon, Avelaj, un magnifique cheval blanc qu’il avait passé sa convalescence à dresser, la lance en avant pour tuer son adversaire. Celui-ci se rapprochait lui aussi à toute vitesse…Bientôt le moment de l’impact…Son adversaire disparut de son champ de vision, mais qu’était cette lumière qui l’éblouissait tellement ?

[HRP : désolé pour le double-post, mais apparemment mon message était trop long^^]

Lecture de la fiche commencée à 09H00 du matin.
Fin de la lecture à 12H00.

Hey ! Que veux-tu venir ici Kalet ?
Bienvenue parmi nous noble chevalier. Notre demeure est ta demeure !

Bien, ta fiche est excellente ( je suis sûr que tu te la pètes derrière ton écran là ) et je ne vois rien à redire.

Tu es donc... * roulement de tambours * * roulement de tambours encore * * roulement de tambours toujours *

Validéééééé !!!! ( quel suspens... ) Ouai je sais, je suis super sympa !

Je t'envoie la suite des formalités en mp. Pense dès maintenant à dresser ton inventaire ( celui avant la lumière ) que tu posteras dans ton sac à dos une fois que je l'aurais créé. Tu ne pourras commencer avant de me l'avoir donné.

Bon jeu sur Turamarth et surtout bon RP !