Fiche d’identité :
Nom : Castaing d'Hermy
Prénom : Laurelin
Surnom : Fleur de Lys
Âge/Date et lieu de naissance : Laurelin a 20 ans et est née le 14 Décembre 1988, à Paris.
Appartenance historique : Ere contemporaine
Profession : Laurelin n’a pas de métier. Elle prépare actuellement un CAP fleuriste mais possède déjà un diplôme d’études musicales (D.E.M.) et un diplôme d’Etat de professeur de musique (D.E.).
Apparence : Pas très grande mais ni trop petite, Laurelin est ce que l’on pourrait passer de « passe-partout ». D’apparence légère et fragile, ce n’est pas le genre de personnage que l’on remarque tout de suite dans une foule. Au fond, c’est une jeune femme construite sur un modèle de banalité comme tant d’autres personnes… Des cheveux châtains clairs, des yeux noisettes, une peau blanche comme parmis tant d’européens… Pourtant, même banale, chaque personne est unique et Laurelin ne fait pas exception à cette règle. Son regard mélange mélancolie et rêverie tandis que son visage aurait pu être la représentation parfaite de la douceur s’il n’y avait pas eu cette petite leur égoïste qui scintillait parfois dans ses yeux lorsqu’elle est de mauvaise humeur.
Caractère : Discrète mais tellement maladroite, généreuse mais tellement possessive envers les personnes qu’elle aime, il est parfois difficile de caractériser Laurelin. Pourtant, ce qui fait qu’on la reconnaîtra toujours, c’est bien le fait qu’elle doute de tout ! Cette jeune femme n’a aucune confiance en elle et parfois, pour des choses tellement bêtes et futiles… Rêveuse et souvent dans les nuages, il lui arrive parfois de perdre la notion du temps. C’est un personnage qui n’a pas toujours les pieds sur terre et on comprend donc mieux pourquoi il lui arrive d’être si maladroit, même si tout porte à croire que dans la famille, ça se transmet de mère en fille... Irrationnelle ? Peut-être… mais jusqu’à quel point ? Il est certes vrai que la jeune femme a l’esprit ouvert mais n’y aurait-il donc pas de limite ? Tout ceci reste à voir… Mais Laurelin, c’est aussi comme une poupée en verre : fragile et aussi tellement facile à influencer lorsqu’on trouve les mots justes…
Petite anecdote du personnage : Minuit… Quelqu’un m’avait peut-être entendu… Peut-être toi ? Dans ce cas, je m’en excuse, je ne voulais pas te déranger. Mais ne t’inquiète pas, tout va bien… ou du moins, si tu me le demandes, c’est ce que je te répondrai. Ma nouvelle maman n’aime pas quand je ne suis pas d’accord avec elle et mon papa n’est pas là. Il est… comment on dit déjà ? Ah oui, il est en réunion « d’à faire » à « Nou Iork » et il ne rentre pas avant demain soir. C’est pour ça que cette nuit, je suis toute seule dans l’appartement avec ma nouvelle maman, qui ne m’aime pas beaucoup mais ce n’est pas grave. Je ne lui en veux pas trop. De toute façon, c’est la première fois mais aussi surtout, la dernière fois. Mon papa, lui, il m’aime. J’ai tellement hâte qu’il revienne. Nouvelle Maman était furieuse parce que j’ai dit que peut-être que plus tard, je voulais devenir fleuriste.
« Fleuriste ? Mais es-tu donc complètement inconsciente ? Nous sommes des personnes issues de la haute société ! Il est hors de question que tu nous fasses honte sale gamine ! Tu deviendras chanteuse puisque les gens trouvent que tu chantes bien mais entre nous, si ton père n’avait pas été là, je te jure que j’aurais volontiers coupé ta langue. »
Tu te souviens d’Helen ? Mais si, souviens-toi ! C’était ma meilleure copine pour la vie. Hé bien tu sais quoi ? Elle a dit que je chantais mieux qu’un oiseau. J’étais contente. Grâce à elle, je voulais chanter dans les opéras. Papa aussi, il trouvait que je chantais bien, c’est pour ça que ma nouvelle Maman m’a forcé à travailler beaucoup la musique. Mais parfois, je me dis que ce fut aussi parce qu’elle voulait passer du temps toute seule avec Papa et qu’elle ne m’aimait pas. Oh Papa ! Quand est-ce que tu rentres ! C’est la première fois que tu me laisses toute seule et c’est la première fois j’ai mal, tellement mal. Toi qui vis de l’autre côté du mur, pardonne-moi si je t’ai réveillé. Et ne t’inquiète pas pour moi, ce n’est pas grave. Oui, j’ai beaucoup pleuré mais Papa rentre bientôt. Mais tu sais, quand j’ai dit que je voulais chanter dans les opéras, hé bien c’était avant quand ma nouvelle Maman ne m’avait pas mis dans ce conservatoire où tout le monde te dit qu’il faut absolument que tu travailles parce que tu as une voix en or et que ton avenir se joue tout de suite. Tu sais, j’y comprends rien au discours des grands. Moi, je voulais juste jouer à la poupée et rêver d’être princesse…
Moment de dernière minute avant le phénomène :
« Non, allé, on rentre s’il te plaît ! Demain, j’ai cours. »
Ils étaient au jardin du Luxembourg. Il faisait nuit. Eh oui, quand on est fils et fille de riches, on pouvait se permettre pas mal de fantaisies… comme visiter des jardins à Paris à 11h du soir, même si on ne voyait rien…
« Arrête Charlie, c’est pas drôle ! »
Silence… Charlie aimait bien embêter Laurelin. Entre frère et sœur, cela avait toujours été ainsi. La jeune femme éclaira ses pas grâce à son portable mais la lumière ne fut pas suffisante pour retrouver son frère qui était sûrement caché derrière un bosquet, attendant le bon moment pour surgir de nulle part et lui faire peur. Elle réajusta son sac en bandoulière sur son épaule ainsi que le col de sa veste et fit tomber son portable par terre par maladresse. Lorsqu’elle se baissa pour le reprendre, elle entendit un bruit suspect qui la fit bondir en arrière :
« Charlie ? »
Stupide portable qui n’éclairait rien ! Mais qui a eu l’idée saugrenue d’inventer cette chose inutile ? Hm… Mais qui a eu l’idée aussi d’en avoir un ? C’est qui, hein ? C’est Laurelin, bien sûr ! En songeant à cela, la jeune femme se sentit un peu bête. Un portable, ça servait à téléphoner et non à éclairer le jardin du Luxembourg à 11h du soir. D’ailleurs, pourquoi avait-elle choisi de venir ici à une heure pareille ? Ah oui, son père était en train de discuter avec un des gardiens du jardin et Charlie et elle en avait profité pour faire une balade nocturne. Cependant, Laurelin commençait à le regretter. En effet, il faisait froid et Charlie n’avait toujours pas pointé le bout de son nez depuis plus de cinq minutes. De plus, elle n’aimait pas spécialement se retrouver dehors la nuit. Peureuse ? Sans doute un peu…
« Bon, moi j’en ai assez ! Je rentre ! »
Mécontente, elle fit demi-tour et trébucha en glissant sur une branche d’arbre. A ce moment, un grondement assourdissant explosa. Une lumière aveuglante força Laurelin à fermer les yeux…