Louis Alexandre "Andronic" Vicomte de Limagne

~ Fiche d'identité ~

Nom : Vicomte de Limagne
Prénoms : Louis Alexandre
Surnom (facultatif) : Andronic
Âge/Date et lieu de naissance : 22 ans ; né en 1611 en France quelque part dans la région de la Loire
Appartenance historique ( siècle ou ère ) : XVIIème siècle
Profession : Mousquetaire
Langue(s) parlée(s) : Français ; grec, latin (mais tous deux assez médiocres)


~ Apparence ~

Fier de sa longue chevelure blonde et lisse comme de la soie, tombant sur les épaules, à laquelle il accorde quotidiennement un soin tout particulier, Louis Alexandre se sent persuadé d’être un habile séducteur ; il considère ses yeux, « d’un bleu semblable à celui de l’océan » pour reprendre ses propos, comme l’une de ses armes face aux jeunes demoiselles de cour aventureuses. De taille moyenne mais fine et élancée il ressemble davantage à un jeune aristocrate de cour qui prend évidemment soin de son apparence, qu’à un combattant chevronné. Sa peau blanche et délicate où aucune cicatrice de guerre n’est perceptible renforce cette impression. Imberbe (de visage en tout cas), il a les traits fins et s’en flatte. Vêtu de la tunique des mousquetaires, il aime particulièrement les beaux chapeaux avec des plumes majestueuses et porte une bague finement ouvragée héritée de ses ancêtres sur la main droite.

~ Caractère ~

Issu d’une famille appartenant à la noblesse d’épée, Louis Alexandre a reçu l’éducation pointilleuse que l’on attend chez un gentilhomme, même si sa formation fut pour le moins mouvementée. Jeune homme accoutumé au monde de la Cour de par son sang, il sait se montrer flatteur face aux grands princes pour obtenir leur faveur mais il s’emploie avant tout à chercher la conversation de jolies femmes, au grand dam de son illustre père qui ne parvient pas à trouver une épouse pour son fils, un tantinet trop libertin.
Peut-être un peu trop rêveur lors de ses années de scolarité, ce qui expliquerait par ailleurs son latin et son grec assez médiocres, il entre au sein de la compagnie des mousquetaires, plus par opportunité, étant un membre de la noblesse guerrière, que par véritable vocation. Souvent trop sûr de lui -ou inconscient-, en plus d’être parfois dans la lune, il s’est surtout illustré par quelques maladresses lors de sa formation ou au moment d’opérations militaires. Mais sa conversation et sa gestuelle, certes maniérées, en ont fait un jeune homme somme toute apprécié. Louis Alexandre aime par ailleurs se prétendre poète, et, à ses heures, il lui prend d’écrire, soit de grands récits d’aventures où il s’inspire des auteurs que ses précepteurs, « des vieux croulants trop ennuyeux », lui faisaient lire ; soit bien entendu des vers passionnés, mais malheureusement souvent trop ampoulés, pour ses « muses » favorites : les courtisanes.
Louis Alexandre aime écouter mais avant tout être écouté, aussi n’hésite-t-il pas à hausser la voix ou employer tous les moyens possibles pour s’assurer l’attention de tous ses auditeurs. Par la même, le jeune mousquetaire ne supporte pas d’être contrarié, de perdre le contrôle d’une situation, comme cela lui arrive souvent, ou se trouver humilié par quelqu’un d’autre. Dans de tels instants il se pique d’une ample colère, fait de grands gestes, pousse de grands cris, et il faut le dire, se tourne souvent en ridicule.
S’il apprécie la compagnie des autres, le jeune homme considère toutefois assez fréquemment ses interlocuteurs avec une légère pointe de condescendance, ce qui pourrait s’expliquer par la fierté qu’il éprouve quant à ses origines, d’où il tire par ailleurs son surnom d’ « Andronic ». En effet, selon ses dires et ceux de ses proches, il serait le descendant d’une famille byzantine renommée, qui aurait lutté contre les nombreux envahisseurs en Orient avant de fuir vers l’Europe face aux Turcs.
Quand se présente le danger, Andronic préfère se trouver bien accompagné ou du moins bien équipé, -si la victoire est assurée c’est encore mieux-, cependant, la seule pensée d’une prouesse dont il pourra se vanter, comme, par exemple, il ne cesse de le faire en évoquant son petit moment de bravoure lors du siège de la Rochelle, lui fait suffisamment perdre raison pour qu’il affronte les risques.

~ Petite anecdote du personnage ~

Une nuit de pleine lune, quoi de mieux pour se rendre au pied du balcon d’une jolie femme, lui compter fleurette et l’amener à se laisser enlever pour s’ébattre ensuite joyeusement dans la malicieuse obscurité ? Voilà à peu près quelles étaient les pensées d’Andronic alors qu’il chevauchait vers le domaine du marquis d’Albert et plus précisément vers la fenêtre de son épouse, la ravissante Marie.
Il l’avait rencontrée quelques jours auparavant, lors d’un bel après-midi où le soleil chauffe sans peine les cœurs, et bien sûr il n’avait pas douté un instant de l’affection qu’il avait pu éveiller par ses charmes chez cette noble aristocrate. Et quelle journée délicieuse ils passèrent tous les deux, elle à l’écouter avec la plus grande attention, du moins en apparence, et lui, narrant ses aventures de jeune soldat ; un petit billet de remerciement, ou même une invitation, était la moindre des récompenses selon le jeune homme. Un désir qui fut exaucé.
Andronic se sentait l’âme d’un chevalier galopant vers sa promise en cette douce soirée printanière ; il emportait d’ailleurs avec lui la plus terrible des armes pour faire fondre le cœur des femmes les plus réservées : sa mandoline avec laquelle il se plaisait à réciter quelques vers appris auprès de ces vieux débris de précepteurs. Et puis, si jamais la ravissante Marie se révélait trop distante, il lancerait quelques vers grecs, sûrement plein de fautes mais qui ne manqueraient pas faire leur effet. Dans le pire des cas, si quelqu’un venait les interrompre, il serait prévenu bien avant par son fidèle valet, Will et pourrait s’échapper sans être aperçu.
Arrivé au pied du balcon, il vit que la porte-fenêtre de la ravissante Marie était entrouverte, et les flammes des bougies éteintes à l’intérieur. « Une invitation à venir profiter de l’intimité qu’offre l’obscurité » se dit sans réfléchir plus longtemps Andronic avant d’entreprendre l’ascension vers la chambre de la jeune femme située à environ trois mètres du sol. Après quelques quatre tentatives héroïques pour se hisser au sommet, le jeune mousquetaire parvint face à la fenêtre, il se mit délicatement dos à la vitre et murmura comme pour appeler sa dame :
« Douce Marie, votre dévoué serviteur n’attend plus que votre commandement pour venir profiter de vos inimitables grâces, cette nuit sera pour vous comme le trône sur lequel vous monterez pour disposer de moi comme il vous plaira »
Aussi inspirés ces murmures furent-ils, les paroles d’Andronic demeurèrent sans réponse. Etonné, le mousquetaire jeta un œil dans la chambre plongée dans le noir, comme pour préserver l’atmosphère mystérieuse de la situation et aperçut une silhouette se mouvoir au cœur des ombres. Emporté par l’enthousiasme, le jeune homme se rapprocha de l’ouverture, réajusta de sa main droite sa chevelure et s’efforça de prendre la voix la plus mélodieuse possible.
« O douce lumière, nous voici réunis ! »
Et alors qu’il s’apprêtait à entrer dans cette chambre idyllique, tout comme le rêveur s’envole vers un paisible songe, la silhouette vint également à sa rencontre. Des ténèbres s’extirpa alors, non pas cette grâce et cette majesté qui font un être lumineux mais la figure un peu trop imposante du marquis d’Albert qui ne manqua pas de plonger Andronic dans l’embarras le plus complet. Ce dernier retourna alors la tête sur le côté et son embarras grossit autant que sa fierté se trouvait écrasée. Sur le balcon de gauche se tenait la ravissante Marie, l'air affligée par la maladresse du jeune mousquetaire.

~ Moment de dernière minute avant le phénomène ~

L’air était lourd, chargé par la mort comme on pouvait s y attendre sur un champ de bataille, et le brouillard matinal ne s’était toujours pas dissipé. Andronic se trouvait allongé ventre contre terre, comme tous les membres de sa compagnie et si son corps se tenait non loin des lieux où prenait place la confrontation, son esprit lui, vagabondait et le jeune homme songeait au joli canapé sur lequel il aurait pu s’étaler paresseusement, dans une position bien plus confortable que celle où il se trouvait à présent, au milieu des bois où les mousquetaires préparaient leur embuscade.
Les bruits de combats résonnaient au loin, la lutte promettait d’être sanglante et l’esprit d’Andronic fut vite rappelé à la dure réalité des choses.
*Cette bataille n’augure rien de bon, j’ai intérêt à trouver un endroit pas trop exposé où je pourrai tirailler notre ennemi sans difficultés si je veux rester en vie*
Avant que le mousquetaire ne s’en aille vagabonder vers des pensées encore plus sombres, il fut interrompu par l’un de ses compagnons qui lui lança d’une voix moqueuse :
« Alors mon petit Al’ pas trop angoissé ? Je vois que notre légendaire flatteur sait tenir sa langue quand le champ de bataille n’est plus une salle de bal pleine à craquer de courtisanes ! »
Irrité par cette pointe, d’autant plus que son comparse avait employé ce ridicule diminutif pour s’adresser à lui, Andronic répondit avec un sourire narquois :
« J’espère ne pas avoir à te surveiller cette fois. Tu quittes le champ de bataille si rapidement qu’on croirait te voir courir avec ta belle-mère aux trousses »
Avant que le soldat n’ait pu riposter à cette petite perfidie, le chef de compagnie, plus en avant leur fit signe de se taire et les deux hommes comprirent que le moment de passer à l’assaut approchait.
« En avant mes braves ! »
Sur l’ordre bref mais ferme du capitaine toute la compagnie se leva, comme une marée déchaînée prête à se fracasser sur les rochers, et des bois sortit le petit détachement pour venir prendre en tenaille l’armée impériale déjà engagée au combat et tombée dans le piège des Français. Mousquet à la main, la compagnie se mit en ligne et ouvrit le feu sur les adversaires pris au dépourvu et qui ne parvenaient à se réorganiser sous le feu des salves répétées, tirées par le vaillant régiment. Le brouillard persistait et l’air s’alourdissait ; des gouttes commençaient d’ailleurs à tomber, ce qui n’empêcha cependant pas les soldats d’abattre leurs ennemis. Dès son premier tir, Andronic fit mouche et contempla fièrement le fantassin impérial s’écrouler, une balle à la jambe, partie peu protégée. Le jeune homme abaissa son arme, la rechargea et remis d’un geste élégant –mais peut-être trop prononcé- une mèche blonde derrière son oreille. Il espérait que tout le monde avait bien admiré son tir.
Après plusieurs volées de balles meurtrières, le capitaine, tristement connu pour être un amoureux des charges héroïques, et donc potentiellement suicidaire, dégaina son épée et hurla dans son épaisse barbe rousse l’ordre de fondre sur l’adversaire. Andronic, pour avoir effectué quelques opérations militaires, heureusement peu dangereuses, avec lui, avait horreur de l’entendre hurler ainsi.
*Quel insulte à cet organe de la parole capable de produire pourtant des sons si nobles* se dit le mousquetaire. Pourtant l’heure n’était pas à ces considérations et toute la compagnie chargea, plus ou moins enthousiaste à l’idée de venir se briser contre les lignes adverses.
Alors, avant le fracas de la rencontre entre les deux armées, l’orage éclata soudainement sans pour autant ralentir la charge de la compagnie des mousquetaires. Au milieu de la pluie, ce ne fut pas le tonnerre mais l’immense lumière blanche grossissant telle une étoile dans le ciel qui arrêta net l’ensemble des bataillons engagés, même le capitaine suicidaire.
Andronic, face à cette apparition, comme tous les autres d’ailleurs, leva ses deux yeux vers les cieux, sans pouvoir fuir comme il l’aurait voulu; et à la surprise générale succéda le néant.

~ Inventaire au moment du phénomène ~

Andronic dispose de son mousquet, presque déchargé néanmoins suite aux salves tirées contre ses ennemis et de sa rapière.
Il détient une bourse avec quelques louis d’or, un ordre de convocation pour les champs de bataille de l’est et sa précieuse bague qu’il ne quitte presque jamais.

Bienvenue à toi Andronic !
Quel plaisir de voir un nouveau venu !

Bien, concernant ta fiche, je ne vois rien à dire. Ton écriture est soignée et chantante, c'est un vrai plaisir de te lire ! Ton personnage est vraiment sympathique et je sens que tu nous promets de bonnes tranches de rigolades !
J'ai d'ailleurs beaucoup rit durant ma lecture, surtout le passage de l'anecdote ! xD

Bien, peut être que notre expert en Histoire, j'ai nommé Humberto, relèvera des incohérences historiques, mais personnellement, de ma culture, aussi limitée soit elle, tout concorde.
Humberto, si tu veux t'exprimer, tu as carte blanche



Je vais t'envoyer le mp pour finaliser ton inscription. J'aimerais par contre savoir comment tu as entendu parler de ce forum, ça m'intrigue


Encore bienvenue à toi ! J'espère que tu te plairas parmi nous, dans cette modeste mais sympathique communauté !

Merci bien Un'mei de tes encouragements et de ton chaleureux accueil, je ne doute pas un instant du plaisir que je pourrais prendre parmi votre modeste, mais sans nul doute fort sympathique communauté !

Il y a en effet, peut-être quelques incohérences historiques étant donné que, fort de ma flemme légendaire je n'ai pas vérifié certaines choses (la honte..), donc une relecture de Humberto sera sûrement bénéfique !

En ce qui concerne la découverte de ce forum, je la dois à un des vôtres dont je tais le nom pour le moment par pure plaisanterie
(Sauf si la volonté du MJ exige que je parle bien entendu !)

Nullement, garde le secret si tu penses que cela puisse être amusant ^^

Bien, je suis désolé, j'ai manqué de temps et je pars quelques jours où internet n'aura que peu de place dans ma vie, aussi, je ne peux m'occuper de finaliser ton inscription.
Mais pas de panique, j'ai tout prévu

Si tout va bien, demain ou après-demain tout devrait être prêt ^^

Aucun problème, je saurai me montrer patient face au long et éprouvant travail qu'est celui de MJ, et dans tous les cas je me tiens prêt.

Alors voilà, on fait une réflexion sur une fiche et on est catalogué! C'est scandaleux!

...


Je vais relire au cas où quand même.

Nan je déconne, je n'y connais rien en histoire moi

En tout cas je partage l'avis d'Un'mei, j'adore le personnage! J'ai hâte de te croiser ^^

bienvenu à toi noble mousquetaire !
un nouveau arrivé est toujours apprécié !!
je te souhaite de passer du bon temps au sein de notre modeste compagnie !

Bonjour, jeune mousquetaire !

Ma foi, si je te croise dans ces étranges contrées, je risque fort d'avoir envie de te chahuter ! Et le fait que tu sois plus âgé que moi n'y changera rien...

Allons bon, je ne suis pas si méchante que ça quand même ! Amuse toi bien, c'est la règle.