~ Fiche d'identité ~
Nom : DRIZZIL
Prénom : Amarilys
Surnom ( facultatif ) : L’ombre
Âge/Date et lieu de naissance : 28 ans, née en Bretagne en 1381
Appartenance historique (siècle ou ère) : Début du XV Siècle
Profession :
Amaralys pratique un art qui n’a pas de référence sur les registres officiels. Elle rend des services un peu particuliers moyennant finances. Ses « employeurs » sont le plus souvent le royaume ou des nobles.
Elle appartient à un ordre, celui des écorcheurs.
Langue(s) parlée(s) : Le breton et le François
~ Apparence ~
Une peau légèrement bronzée, elle est de taille moyenne voir grande pour une femme, presque 1m70. Cette taille lui permet, quand cela est nécessaire, de prendre l’apparence d’un homme.
Amarilys est très souvent en cape, capuchonnée ou non.
Elle porte une robe-tunique de lin marron légèrement large avec des manches évasées laissant toute liberté à ses mouvements.
Ses cheveux sont mi-longs et souvent attachés avec des pics en argent.
Elle a une besace et une ceinture sur laquelle est attachée une aumônière, une dague courte et d’autres accessoires.
Ses vêtements cachent son apparence globale mais avec de l’observation on devine une musculature fine mais puissante.
Son visage est quelconque et n’accroche pas le regard, sa démarche est souple.
~ Caractère ~
Amarilys est relativement réservée et n’intervient que si on le lui demande vraiment ou si cela peut avoir un intérêt pour elle.
Même si elle peut connaitre la peur, elle ne le montre pas.
Que cela soit dans ses conversations, ses contacts, sa vie, elle évite les détours. Elle n’aime pas perdre de l’énergie.
Amarilys a une grande maîtrise d’elle-même, son éducation, sa formation et l’expérience qu’elle a acquise lui ont permis de maitriser des techniques de contrôle de soi y compris celle du contrôle des battements de son propre cœur.
Elle ne craint pas la mort qui est, pour elle, une renaissance parmi les esprits de la terre.
~ Petite anecdote du personnage ~
Ce jour là il faisait froid, très froid. Ce jour là c’était la première fois qu’elle accomplissait seule le contrat. Amarilys avait peur et pourtant elle connaissait tout sur le bout des doigts.
Elle pria les esprits de la terre et se souvint de ce jour, il y a 7 ans, où il faisait si froid.
Amarilys avait été abandonnée mourante dans une ruelle par des membres du temple des saints dieux. Elle avait 11 ans. Elle venait de voir mourir ses parents sous ses yeux. Le corps meurtri elle pria les esprits de la terre pour que sa douleur soit moins forte, pour qu’ils l’aident.
Elle sentit alors une main chaude la prendre et la porter sur une large épaule. Sa vision était troublée, sa tête tournait, mais elle continua à prier les esprits de la terre.
Amarilys se réveilla dans une petite chambre simple composée uniquement d'une paillasse, d'une petite table et d’un tabouret. Ses vêtements avaient été changés et des herbes serrées par des bandages recouvraient ses blessures.
Un bruit la fit sursauter, quelqu’un approchait. Elle feignit l’inconscience. La personne lui prit la main et lui dit « bien tenté, mais je sais que tu es réveillée ». Amarilys ouvrit alors les yeux et elle vit un homme mûr, souriant, avec un visage à la fois attirant et effrayant.
Il lui parla à nouveau « tes blessures vont déjà mieux et je te souhaite la bienvenue chez nous ».
C’était Axis DRIZZIL. Elle apprit plus tard qu’il avait fait une promesse, une promesse à ses parents. Celle de la protéger et de lui transmettre l’héritage.
Amarilys compris bien plus tard ce qu’était l’héritage, c’était l’art des écorcheurs.
Le jour était venu d’accomplir sa tâche seule.
Elle devait se procurer un parchemin contenant le nom des membres du temple des saints dieux. Ce parchemin devait se trouver dans la chambre de leur prêtre, dans l’auberge Des Anges Bleus.
Encapuchonnée, elle se faufila sans bruit dans les ruelles. L’auberge était calme et elle s’étonna de ne voir aucun garde du temple à l’entrée de celle-ci.
Elle fit le tour et passa par la porte de derrière, elle était fermée à clef mais se fut un jeu d’enfant pour Amarilys de l’ouvrir. Depuis le début de son apprentissage, elle avait fait un jeu d’ouvrir toutes les serrures des coffres et des portes qu’elle pouvait rencontrer.
Toujours sans bruit elle grimpa jusqu’à la chambre. La porte était déjà ouverte, ceci n’était pas un bon présage. Elle pénétra dans la chambre et vit un homme portant une brigandine et une épée à la ceinture en train de fouiller la chambre.
Surpris par cette présence, Amarilys ne vit pas le pot posé sur la petite table à coté d’elle. Elle fit un mouvement sur le coté et, cogna le pot qui tomba dans un bruit de fracas de céramique brisée.
L’homme se retourna et resta immobile quelques secondes en l’observant. Soudain il fonça sur Amarilys, levant son épée pour la frapper.
Les reflexes acquis lors des entrainements prirent le contrôle d’Amarilys. Elle dégaina son sax en mettant sa lame le long de son avant bras, para le coup d’épée, bloqua l’avant bras de l’homme avec sa main libre et d’une rotation rapide autour de sa lame, lui coupa la carotide.
L’homme s’écroula. Mort.
Amarilys entrepris de finir le travail que l’homme avait commencé et trouva le parchemin. Des bruits de pas dans le couloir se firent alors entendre. Elle s’éclipsa par la fenêtre et prit les toits comme chemin de retour dans cette nuit froide.
~ Moment de dernière minute avant le phénomène ~
Amarilys attendait ce jour depuis si longtemps. C’était une nuit clair, la lune était presque pleine. Cela ne l’arrangeait pas.
Lors de sa dernière mission Elle avait rendu service au Duc de Remine qui avait un différent avec le Baron du comté de Pontivy. Une histoire de dette qui laissa au baron quelques cicatrices. Elle avait alors découvert par hasard dans la maison du Baron un registre récent qui contenait le nom et les adresses de gens connus et fortunés du comté. A sa lecture elle découvrit celui du dernier membre du temple des saints dieux encore vivant. Il s’appelait Fengy DAUMUR. Il s’agissait du dernier membre qui avait massacré ses parents quand elle n’était âgée que de 11 ans. Il demeurait dans la ville de Baud.
Amarilys tenait personnellement à s’occuper de lui, contrairement aux autres où cette tache s’était répartie entre ses compagnons et elle.
Ce soir Fengy devait se rendre chez l’apothicaire de la ville une fois le soleil couché et la lune levée. Amarilys avait obtenu cette information grâce à ses contacts, elle avait aussi appris que l’apothicaire pratiquait des activités nocturnes un peu hérétiques.
Habillée de sa cape noire, elle se faufila dans les ruelles en suivant les ombres. Malgré la clarté de la nuit, elle restait invisible.
Concentré sur sa démarche, Amarilys ne remarqua pas le souffle d’une légère brise, ni le léger voile qui commençait à couvrir les étoiles.
Elle senti soudain que quelque chose n’allait pas. La lumière de la lune disparaissait rapidement derrière d’énormes masses sombres. Le vent se levait, de plus en plus fort.
Sa communion avec son environnement était perturbée. Elle ressentait l’affolement des esprits de la terre.
Que se passait-il ?
Soudain un grondement sourd déchira le silence et des milliers d’éclairs découpèrent le ciel noir. Mais ce n’était pas un orage, elle le savait.
Un second grondement encore plus fort se produisit suivi d’une colonne de lumière descendant du ciel. Amarilys resta immobile regardant cette lumière se propager sur la terre comme une vague engloutissant tout sur son passage. Etait-ce la fin du monde ? La lumière la submergea.
~ Inventaire au moment du phénomène ~
Les possessions d’Amarilys lorsqu’elle fut engloutie par la lumière sont :
2 pics à cheveux en argent
Un sax
Une dague courte de lancer
Une aumônière avec :
- Quelques sous
Un nécessaire à coutures aves des aiguilles recourbées
Des liens en cuir
Une besace avec :
- Des herbes de soin et des pansements
Un coffret de maquillage
Un flacon de Laudanum contre la douleur.
Un petit sac en cuir avec des fruits séchés
Une gourde en cuir rempli d’eau