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~ Fiche d'identité ~- Playlist du Personnage -" Qu’est-ce qu’un fantôme ? Un événement tragique condamné à se répéter indéfiniment ?
Un instant de douleur, peut-être. Quelque chose de mort qui semble encore être en vie.
Un sentiment suspendu dans le temps. Comme une photographie floue. Comme un insecte pris dans l’ambre.
Un fantôme, c’est ce que je suis. "[L'Echine du Diable]
Nom : De Lancaster (De Noire-Terre, de son nom de jeune fille)
Prénom (complet) : Syn’Istræ Ultima
Surnom ( facultatif ) : Lady de Lancaster, la Diablesse, la Veuve,
The poisoned Rose.
Âge/Date et lieu de naissance : Elle a 29 ans, née le 19 Décembre 1809 à Noire-Terre, en France.
Appartenance historique ( siècle ou ère ) : XIX° Siècle, Epoque Georgienne et début de l’ère Victorienne.
Profession : Vicomtesse de Lancaster, en bordure de L’Ecosse.
Langue(s) parlée(s) : le Français, l’Anglais, l’Allemand et les rudiments de l’Anglais-Ecossais.
~ Apparence ~
Sa peau est d’albâtre et ses cheveux, d’un brun-noir intense, atteignent ses hanches quand elle peut les lâcher, dans l’intimité. L’orbe de ses yeux a la couleur de la plus lisse opaline qui soit et ses lèvres sont prêtes à éclore comme de jeunes boutons de roses. De taille normale, bien faite, élégante et racée, son aura inspire au respect et à la courtoisie. Il faut dire qu’elle correspond parfaitement à son époque, adoptant des gestes lents et gracieux, partageant une sensualité discrète avec la gente qu’elle rencontre, douce malgré la raideur imposée par ses corsets. Soyons francs, Syn’Istræ est belle et convoitée. Ce sont cependant ses tenues, sombres et sévères, qui rappellent son indéniable caractère.
~ Caractère ~
D’une forte personnalité, franche au possible, la Vicomtesse demeure une sorte d’animal sauvage dont les instincts reviennent parfois au grand galop. Issue de la noblesse, elle n’a que très peu connu ses parents et son frère - puisque placée chez une nourrice - ce qui la rendit quelque peu froide et distante. Autoritaire depuis son enfance, ses envies ne s’adaptent que rarement à celles des autres et son égoïsme a une place omniprésente dans sa façon de vivre. Courtisée avant son mariage, elle prenait plaisir à se jouer des hommes et à les décevoir jour après jour.
Depuis le décès de son mari et de son fils, elle n’en est que plus irritable et agressive, même envers les petites gentillesses que s’efforcent de faire ses servantes et suivants. Peu à peu, elle s’est accaparée le surnom de Diablesse à cause de son comportement, aussi bien avec la gente du château, qu’avec ses hôtes ou le peuple. Pour dire si elle n’est pas haïssable au plus haut point !
Cependant, elle est restée une grande rêveuse. Elle aime la poésie, la musique, la lecture, c'est une personne sensible, outre son attitude.
~ Petite anecdote du personnage ~
Sous les habiles doigts de la – encore – jeune Baronne de Noire-Terre, le piano enchantait l’assemblée. La mélodie était légère et s’accordait parfaitement à cette douce soirée du printemps 1825, dans les belles contrées de Noire-Terre, en France. Une fois son récital achevé, l’assemblée déploya une horde d’applaudissements, et la petite Baronne s’inclina respectueusement envers son public, un sourire gêné aux lèvres.
C’était l’anniversaire de son cher père, le Baron Luc de Noire-terre, et on avait convié nombre de ses amis à cet effet. C’est à cette occasion que Syn’Istræ fit la connaissance du Ô élégant et jeune Monsieur le Vicomte Clyde de Lancaster.
Sieur Luc de Noire-Terre voulait expressément marier sa fille à fin qu’elle soit bien placée et ait une bonne condition. C’est ainsi que la rumeur du mariage naquit puis fut confirmée. Par chance ou par malheur, cette union fut plus marquée sous le signe d’une once d’amour que de l’arrangement, comme le voulait la coutume.
Charmants masques et bergamasques qu’ils s’appliquaient à user ! Bien que le Vicomte de Lancaster lui fut imposé, Syn’Istræ apprit à le connaître et à l’apprécier, notamment grâce à de longues balades sur le Domaine de Noire-Terre.
« Permettez ? » L’accent anglais du Vicomte faisait toujours autant sourire Syn’Istræ, et c’est avec amusement qu’elle tendit le bras, brassant l’air à l’aide d’un large éventail de sa main libre. Quelque peu hautaine mais d’humeur malicieuse, sa courbe élancée et juvénile se pavanait aux côtés du Vicomte alors qu’ils avançaient dans les roseraies du parc. C’était durant ce genre de promenades que Syn’Istræ révélait sa nature de succube. Son loisir était de charmer jusqu’au possible. Ils s’écoutaient mutuellement, leurs conversations ponctuées d’éclats de rire qui s’envolaient par-delà les rosiers, finissant toujours par s’asseoir sur le même banc de marbre usé par le temps, sous le regard d’un ange de pierre que la pluie et l’âge avaient abîmé.
Les mains gantées de cuir s’effleuraient, les regards s’échangeaient, tous deux mutins. Des galanteries se murmuraient à l’oreille de la jeune Baronne, en proie aux charmes que s’efforçait de déployer le Vicomte. Il lui avait offert nombre de présents avant qu’elle ne daigne réellement lui accorder son attention, et elle avait besoin d’être grandement flattée avant de juger un homme intéressant.
« Si je demandais à votre Père de vous épouser, m’en voudriez-vous ? »Le sourire amusé par l’accent anglais s’estompa. Le regard de la Baronne se fit étincelant de joie et son éventail cessa de remuer ciel et terre pour la rafraichir. Ses lèvres s’étirèrent jusqu’à ses oreilles, prête à sauter au cou de son tendre – et riche - amant.
« Oh, Monsieur ! Comment pourrais-je vous en vouloir ! »Un baiser fut déposé sur la bouche rieuse de Syn’Istræ, qui rêvassait déjà à son château en Écosse et à ses beaux vêtements, et à ses bijoux, et à…
~ Moment de dernière minute avant le phénomène ~
« Donne-lui, Seigneur, le repos Éternel. Amen. »La prière s’acheva sur un signe de croix tremblant et faible de l’assemblée. Les flocons de neige commencèrent à décorer le petit cercueil de bois vernis, masquant l'emblème du Vicomté : une Rose Bleue. Le vent, glacial, rongeait les endeuillés jusqu’aux sangs, prêt à geler la moindre larme qui s’écoulerait. Sous son voile noir, Syn’Istræ ne pouvait s’empêcher de pleurer son fils, Thibault, seulement âgé de 5 ans lorsque la Mort l’emporta avec elle. Le sort s’acharnait sur la déjà veuve Lady de Lancaster. En effet, son époux Monsieur Clyde de Lancaster s’en était allé quelques mois plus tôt, terrassé par une maladie que rien ne put guérir. Comme si elle le méritait, la Vicomtesse se retrouva donc seule. Le Diable la punissait pour son égoïsme et sa cupidité.
Elle déposa une simple gerbe de fleur sur le cercueil, pria encore fois dans un élan désespéré mais l’idée même de voir son seul enfant enseveli la torturait. Dévorée par les affres de la douleur, elle n’attendit pas la fin de l’enterrement et prit la route du retour. Cet agissement finit sa réputation de femme diabolique.
Pourtant, alors que la voiture démarrait, que le froid sifflait à l’intérieur de celle-ci, malgré la blancheur des contrées enneigées de Lancaster, la Veuve bouillait de tristesse. Ses sanglots volèrent en éclats. Le vent hivernal avait beau redoubler et hurler plus fort encore, rien ne pouvait taire les pleurs de la Lady. La route du retour lui parut infiniment longue, elle grelottait en tentant de s’enrouler dans sa cape, épuisée, les yeux gonflés en songeant à l’avenir qui l’attendait.
Soudain, le cheval sembla s’agiter. Ses hennissements transpercèrent la tempête de neige, offrant un nouveau frisson à Lady Syn’Istræ.
« Carl ? » Demanda-t-elle, la gorge serrée.
Le cocher ne répondit pas.
« Carl, voyons, que se passe-t-il ? » Le cheval se cabra, cette fois, remuant la voiture avec force, arrachant quelques cris effrayés à la Vicomtesse. Dès qu’elle le put, elle attrapa un mousquet sous la banquette et descendit de la voiture, tombant dans l’épais manteau de neige. Carl restait là, à regarder le ciel, immobile, effrayé par ce qu’il voyait. Lorsqu’elle leva les yeux au ciel, son sang ne fit qu’un tour. La voûte céleste avait beau être blanche car chargée de neige, on ne pouvait y manquer la déchirure qui la traversait de part en part. Elle se leva, sa robe noire couverte de blanc et s’avança lentement vers le cocher, hésitante. Alors qu’elle voulut s’adresser à lui, l’incandescence gagna tout à l’entour dans une explosion aveuglante. Un vent puissant balaya tout sur son passage avec rage. Tout fut dévoré par la Lumière
~ Inventaire au moment du phénomène ~
A ce moment, Syn’Istrae portait un chapelet et tenait son mousquet (enfin son pistolet à silex).
Et après une
MG 42[HRP : Navrée pour la médiocrité de la fiche... /HRP]